Le retour à notre terre natale s'est fait dans la douceur. Un accueil familial chaleureux à l'aéroport, une cuisse BBQ au St-Hubert 1 heure plus tard, un lit douillet déjà fait à la maison. Que demander de plus ? Le confort émotionnel et matériel était au rendez-vous. Tous les sens furent comblés. Presque tous...
L'appel de la cabane à sucre s'est fait sentir. On s'est gavé pas à peu près. Le sens du gouter était comblé à son tour.
Voici le top quatre du palmarès des FAQs que les gens nous posent depuis notre retour:
Est-ce que vous êtes contents d'être revenus ? OUI. Dans notre cas, on peut dire qu'un an comme première expérience familiale a été suffisant. Moins qu'un an aurait été trop court. Pour nous, un an a semblé idéal.
Avez-vous eu un choc de retour ? NON. Nous revenions dans notre maison, retrouvant nos jobs, nos amis, nos autos, l'électricité, l'eau, notre poêle, notre café, nos bonne vieilles pantoufles finalement. Par contre, nous avons quand même pris un bon trois semaines avant de revenir au boulot. Trois semaines pour embrayer de la 1e à la 2, de la 2e à la 3e et ainsi de suite. On sait ce que ça fait passer de la 1e à la 5e... Ça "stall". Reprendre une vitesse de croisière à 120 km/h doit se faire graduellement.
Y retourneriez-vous ? PEUT-ÊTRE. Dans un contexte de coopération, ce serait peut-être sous certaines conditions différentes. Dans un contexte de trekking, dans une couple d'année certainement ! Peu importe la raison, nous savons que l'appel se fera sentir. Nous y retournerons un jour, ça c'est sur !
Que retenez-vous de votre pays d'accueil et ses habitants ? Les népalais ne s'apparentent pas du tout aux repères interculturels que nous avions acquis dans nos voyages en Amérique centrale ou en Afrique de l'Ouest au fil des dernières années. La chaleur du sang latin et le côté extraverti des africains se traduisent autrement au Népal. Les émotions et la communication y sont beaucoup plus subtiles, enfouies. C'est seulement après 9 mois que nous avons commencé à réellement apprendre sur la culture, les non-dits, les racines anthropologiques expliquant certains comportements. La famille et son clan est la cellule la plus soudée de la société népalaise. Nous sommes tellement privilégiés d'avoir pu en intégrer une à travers Tulsi, notre grande soeur.
Un cliché : Ce voyage nous aura (une fois de plus) permis de réaliser à quel point nous sommes à l'aise. Nos besoins sont comblés. Aux plans spirituel et émotionnel, la société de consommation dans laquelle nous nous replongeons est celle qui crée des besoins qui ne seront jamais comblés. C'est plutôt celle-ci qui est inquiétante. Pourtant, nous en faisant partie.
Un cliché : Ce voyage nous aura (une fois de plus) permis de réaliser à quel point nous sommes à l'aise. Nos besoins sont comblés. Aux plans spirituel et émotionnel, la société de consommation dans laquelle nous nous replongeons est celle qui crée des besoins qui ne seront jamais comblés. C'est plutôt celle-ci qui est inquiétante. Pourtant, nous en faisant partie.
Je voudrais profiter de ce dernier billet pour VOUS remercier du fond du coeur tout ceux qui nous ont suivis à distance dans cette aventure qui restera gravée à jamais dans nos esprits. Tout particulièrement, notre famille, nos mamans inquiètent, nos papas curieux, nos frères et nos soeurs que nous avons interpellés sur Skype à des heures plutôt atypiques. Ils ont toujours été là pour nous écouter malgré les horaires à 100 milles à l'heure qui caractérisent nos vies ici.
Un merci bien chaleureux à nos collègues népalais, aux expats que nous avons côtoyé et surtout à notre didi Tulsi qui fut réellement notre grande soeur durant cette période.
Un merci spécial aussi à nos visiteurs qui ont su sortir de leur zone de confort pour venir nous voir dans notre 4 étoiles:
Steven et Caroline pour leur observations crues du moment dans les endroits les plus excitants du Népal !
Émilie et Alice qui sont venus all the way pour la fête à Emma !
Anny pour venir se gonfler des ampoules avec nous dans l'Annapurna !
Sabrina pour venir sentir le patchouli dans le Nord de l'Inde en notre compagnie !
Et bien sur, Simon, l'autre roux de la famille.
Et bien sur, Simon, l'autre roux de la famille.
De retour dans nos pantoufles, nous nous surprenons déjà à rêver de nouveaux projets qui risquent de se transformer en de nouvelles aventures plus vite qu'on ne le pense. On vous tiendra au courant ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire