dimanche 27 juin 2010

L'électricité, oui, encore !

Quand est-ce que l’électricité va revenir? Au Québec, on ne se pose pas la question. Si tel est le cas, on appelle Hydro-Québec et un message nous informe de l’heure à laquelle la reprise est prévue.  Ici, nous nous posons la question au quotidien. Vous comprendrez que la réponse n’est pas au rendez-vous; même heure, même poste. Hier matin, on apprenait qu’il n’y aurait plus d’électricité à partir de 7am à 7pm pendant deux jours consécutifs…

Comme vous le savez peut-être déjà en lisant notre blog, les coupures d’électricité sont quotidiennes et elles varient entre deux heures par jour à 4 jours complets. Elles sont incontournables et hors de notre pouvoir. Elles constituent un élément frustrant de ce pays. Pas moyen de se plaindre aux conseillers municipaux ou au service à la clientèle, il n’y en a pas ! L’impuissance est difficile à supporter.

Pour plus d'info sur le potentiel hydro-électrique du Népal, vous pouvez lire cet article récemment publié par l'Actualité: "Une Baie James dans l'Himalaya."

Au Québec, on peut croire que l’électricité est une richesse inépuisable. Ici, elle est mesurée tout comme l’eau. D’ailleurs, nous possédons des compteurs : utilisateurs-payeurs. Chaque région possède une quantité X d’énergie et chaque région possède un horaire de bris d’électricité afin que les commerces et industries puissent prévoir un fonctionnement relativement stable. Ainsi, les pannes surviendraient, en théorie vers 19h00-21h00 ou 21h00-23h00. La pratique est tout autre, ici à Surkhet.

Hier soir, spontanément, nous avons récité la prière de l’électricité. Les enfants et moi n’en pouvions plus de cette chaleur torride agrémentée d’une humidité accablante. Nous avons donc concocté ces quelques vers instinctivement. Emma et moi avons récité cette prière du soir :

À tous les dieux de cette planète (Ici au Népal c’est le cas, tout est dieu)
Nous souhaitons avoir de l’électricité
Pour bien dormir cette nuit
Afin d’éviter que les moustiques nous piquent
SVP, Merci!

Alors, nous allons répéter dorénavant cette prière de l’électricité au besoin. Le plus drôle de tout ça, c’est que l’électricité est revenu… et est reparti une dizaine de fois consécutives. Elle est finalement restée vers 21h00.

Bonne nuit.


NB : la saison des pluies est arrivée, il pleut la nuit. Aussi, pour passer le temps, j’ai coupé les cheveux d’Emma. Au moins, pas besoin d'électricité pour ça. À part pour Théo qui est passé sous le clipper. Un vrai petit militaire (attendri par les fleurs).






vendredi 18 juin 2010

Du tourisme local!



La fin de semaine dernière, nous sommes allés nous baigner à la rivière Bheri, là où l'eau des glaciers se faufilent. Les citoyens de Surkhet nous disaient tous, à l'unanimité, que l'eau était glaciale et que nous ne pourrions nous baigner. Têtus, nous voulions tenter notre chance et changer d'air. Nous avons donc loué un pick-up avec un chauffeur pour une demi journée. 

À peine 20 minutes de la ville, dépaysement soudain: un hameau de huttes en boue sur les berges de la rivière peuplé d'habitants très curieux mais très sympathiques. Pratiquement au niveau de la rivière, nous nous demandons ce qu'il adviendra de ces immeubles chétifs lorsque la rivière s'étendera sur la toute largeur de son lit lors de la mousson. Comme par hasard, ces personnages venaient se baigner au même endroit que nous dès nous mettions l'orteil dans l'eau. J'imagine qu'il voulaient nous tenir compagnie. 


L'eau, d'un turquoise cendré, était parfaite à l'exception de quelques algues. Elle n'était pas glaciale. La chaleur était cependant suffocante. Nous cherchions l'ombre avec notre parasol style "old orchard beach".


Bon, jusque là ça va. Ah j’oubliais, notre conducteur nous avait déposé après avoir conduit quelques minutes sur le lit de la rivière déshydratée. Il nous avait dit qu’il reviendrait nous chercher. Nous lui demandions d'être là vers les 11h30, question qu’il arrive pour midi (ici la ponctualité ce n’est pas un atout). 

Donc, comme je disais, la chaleur était accablante, les réserves d’eau potable commençaient à diminuer et les petits snacks apportés aussi! L’ombre diminuait. À cet instant, je dis à François

- Je n’aime pas trop que les enfants jouent dans le tas de feuilles. 
- Pourquoi, as-tu peur de quelque chose ? de répondre François l'air moqueur.
- Bien on ne sait jamais, il pourrait y avoir des serpents ou des scorpions. Svp, enlève Théo de là, lui répondis-je en bonne mère poule.

À peine quelques minutes suivant ces sages paroles, j'hurle à François :

- Viens tout de suite parce qu'un ami scorpion brun s'est faufilé entre mes pieds, sur ma serviette et j'allaite! 

Quelle coïncidence!  François, comme un homme néandertal sorti de sa grotte, arrive en courant et se met à taper sur ce scorpion pour tenter de l'abattre : la famille est saine et sauve. L'heure avance et toujours pas de signe de notre conducteur. Il fini par arriver à 13h15.


Le paysage



À la rivière, curieusement, les gens ramassent des roches et du sable. Facile, pas besoin de creuser j'imagine.

À notre retour, Emma arrive en courant dans la maison avec papa et Théo en me disant: "Maman, il y a un serpent dehors". Et oui, finalement maman n'était pas si mère poule que cela. Je n'ai pas vu la scène mais il s'agissait d'un serpent venimeux de plus de 4 pieds de long ayant la circonférence d'un poignet!  Un groupe d'enfants venaient de lui trancher la tête en face de la porte de notre cour. Fin de l'histoire.


Jour 2 de tourisme



Cette fois-ci, on part à vélo. On se dit que c'est bon pour la santé et plus on en fait, plus on s'endurcit pour un plus long périple. Le tout nous a pris 2h15 de vélo et 30 minutes de pause au temple. Je peux vous assurer que lorsque vous montez jusqu'au temple de Kakrebihar, vous gagnez votre ciel ! |C'était imposant, abrupte et essoufflant. 

L'histoire de ce temple est fort simple. Il parait qu'il y a de cela très longtemps, 2 demi-dieux ont construit ce temple et un autre surnommé le temple de Shiva en 1 nuit. Le mythe de la région raconte que ces deux temples ont servi à aplanir la vallée de Surkhet. En effet, tel une "SOLE" (genre de poutre pour aplanir les champs) placé entre les deux temples, les deux demi-dieux ont utilisé ces deux temples pour niveler la plaine en les glissant sur les montagnes. Ils n'ont cependant pas eu le temps de terminer le boulot. Ce qui est expliquerait pourquoi ces deux temples qui datent du 13e siècle et qui sont reconnus comme des sites de l'héritage mondial par l'UNESCO sont parfaitement alignées l'un à l'autre sur les deux extrémités de la seule colline au centre de la vallée.


Très joli comme endroit, très paisible et les gens sont aussi sympathiques. Le monsieur et la dame que vous voyez ci-dessous sont montés à pied. Durant les dernières minutes de l'ascension, le monsieur poussait la remorque, question d'aider papa.




Des ruines de temples! Emma avait mis un gilet thématique pour la journée: Love! Le mystère l'envahissait avant de gravir les dernières marches.


Namaste!


Théo, l'archéologue!


Toute la famille !


Cela peut vous donner un aperçu de la hauteur où nous étions. Pas si haut, mais a vélo, avec les trois enfants sur une trail rocailleuse, c'est du sport.


De retour vers la maison.


Des rizières asséchées qui étancheront leur soif d'ici un mois.



Théo qui dort et les enfants népalais en arrière nous suivant à la trace, question de voir les blancs.

Bref, ce fût une belle fin de semaine. Pour clôturer le tout, on a rencontré une famille de coopérants qui vivent ici depuis 10 ans. Leurs enfants ont 2, 6 et 8 ans. Sandra est autrichienne et James est anglais de la GB, ces deux coopérants ont vraiment adoptés le style de vie népalais, très sympathiques. Ils nous ont parlé de d'autres expats vivant dans le coin (wow, il y en a !!!). Ces derniers travaillent pour l'ONG INF.  Il y a aussi Sarah, une hollandaise que nous n'avons pas encore rencontré. Elle enseigne à une petite école de 5 élèves occidentaux. Elle souhaite qu'Emma participe à la prochaine session en septembre. Il parait que 3 de ces enfants ont son age. Nous irons visiter cette petite école "de rang" la semaine prochaine !

vendredi 11 juin 2010

Pop-up à la mitraillette, musique latino ou you tube !

Depuis quelques temps, il parait qu'une espèce d'image de cartoon avec une trame sonore de mitraillette apparait dans notre blog. Il y aurait aussi de la musique latino en background ou une nouvelle fenêtre de you tube qui s'ouvrirait. Cette nuisance est bien involontaire de notre part. Aucun idée ça vient d'où ! Pouvez-vous nous dire si ça le fait pendant votre visite ?

Si jamais quelqu'un sait comment supprimer ou désactiver ce petit bug, ce serait gentil de nous en faire part ! Peut-être vous assurer également que votre navigateur intercepte les pop-up.

lundi 7 juin 2010

Le boulot



Ici, le temps est circulaire. Il revient toujours. Même s’il nous échappe, même s'il passe, il reviendra toujours. Impossible d’en manquer. Je commence ma quatrième semaine de travail au sein de mon organisation locale: Environnement Development Society (EDS). Quatre semaines à tenter d’éclaircir mon mandat. Sur papier, mon poste est équivoque: Marketing Advisor. Ma description de tâches est aussi claire que de l'eau de roche. Pourtant, il faudra quelques semaines de plus pour mieux le définir. Il y aura peut-être d'importantes nuances à ce mandat initial qui apparaissait ainsi sur mon contrat:

"Environment Development Society (EDS) is a not for profit non-government organization based in Birendranagar, the district headquarters of Surkhet district in Western Nepal. Although the organization started with environmental programs, the current objective is to work in empowerment, awareness of the rural population through different skills and income oriented programs. At the same time, the organization also aims at working towards social equality and justice. It is already known in the region as a resource organization for gender and social inclusion. In addition to the community based program, EDS also runs a Savings and Credit Cooperative (SACCOS) that acts as a financial intermediary for local clients. They have more than 10,000, mostly women clients that they provide micro finance services through the SACCOS.

Beside the environment focused programs, EDS has been working with farmers groups and cooperatives to encourage production and marketing of vegetables and fruits. EDS has been working with farmers’ cooperatives in introducing newer varieties, setting up marketing outlets in collaboration with other local organizations, government authorities and cooperatives, facilitating production and marketing of seeds of different vegetables etc. EDS is currently working with farmers from 9 Village Development Committees (VDCs) of the total 50 VDCs in the district. These efforts are bringing about changes but are not sufficient in covering most of the population with potential for vegetable and fruits production and marketing. In this regard, the organization is looking for a volunteer to build its institutional capacity to facilitate marketing for the farmers, locally, regionally and also across the border to India.  If sustainable marketing channels can be developed, it has a strong potential to increase the income of poor farmers, that otherwise live on subsistence agriculture."

Mes responsabilités devraient être les suivantes:

- Assess the current  production and marketing practices of the affiliated farmers’ groups and cooperatives and identify areas for improvement; 
Based on the priority areas identified in the report, prepare market study tools;  
Conduct market survey and research to identify potential strategy for the farmers and facilitating organization like EDS and possible solutions to the bottlenecks;
-  Based on the information collected, design marketing strategy in collaboration with EDS;
      -  Identify training needs for the farmers and staff of EDS and be involved in designing and delivering some of the identified trainings".

En parlant avec d'autres coopérants, j'ai su que ce délai était monnaie courante dans le monde du volontariat. Nikunja, la responsable des volontaires au CECI à Katmandu doit venir nous visiter dans une semaine. Son bilinguisme anglais/nepali et son expérience nous aideront à recadrer mon mandat. Je ne suis pas inquiet. C'est juste que d'ici là, c'est un peu au ralenti.

Sinon, EDS est une organisation vraiment dynamique. Son partenaire majeur est Oxfam GB et l'Union Européenne. Il y quelques années, ils ont également démarré une coopérative qui gère des activités générant des revenus. Pratiques interdites pour des ONG qui doivent se limiter aux fonds provenant de bailleurs de fonds privés ou publics. Cette coop, qui se nomme EDCOL, gère donc un fonds micro-crédits tel qu'écrit plus haut.


Elle gère également cette auberge qui sert à accueillir des enfants des villages éloignés qui habitent trop loin pour venir à l'école à chaque matin. Un genre de résidence ou pensionnat.




EDCOL gère également cette école privée, aussi appelée "Children's Paradise School". 600 élèves s'entassent dans cet immeuble à chaque jour sauf le samedi. 

 

La cour des bureaux d'EDS. Le bâtiment dans le fond à gauche est la garderie pour les enfants de 2-4 ans. Imaginez-vous que 25 petits bout de choux occupent la moitié. L'autre moitié est le bureau des éducatrices (2). De mon bureau, c'est cette vue et cette trame sonore que j'ai. C'est pour cette école et cette garderie qu' EDCOL a demandé les services d'Annik. D'ici quelques semaines, elles viendra leur donner un coup de main dans l'organisation des services et tout autre besoin connexe à part jouer le rôle d'éducatrice. Elle en a assez à la maison !!! Elle va surement laisser les enfants à la garderie de 10 à midi.



Les bureaux d'EDS, en face de l'école, l'autre côté de la rue.

Le temps est circulaire et les horaires différents des nôtres. J'ai eu à soumettre un horaire de travail reformaté à mes collègues lorsque j'ai appris leur horaire de travail. Ils se lèvent à 5h30, boivent un thé noir, effectue des tâches personnelles à la maison ou au marché, mange un gros repas de Dal Baat à 9h30 puis rentre au boulot à 10h00, ils prennent une petite pause d'une demi-heure à 14h00 pour finir à 17h00, 6 jours/semaine, du dimanche au vendredi. MMMMh, la capacité d'adaptation allait en prendre un coup. J'ai alors expliqué à mes collègues que pour ma santé personnelle et la santé familiale (avoir le week-end est crucial) j'allais conserver mon horaire de québécois, lundi-vendredi de 8h30 à 16h30. Pas de problèmes ! Fiou.


Le temps circule dans mon bureau. Ke garnu !!

mercredi 2 juin 2010

Notre nouvelle maison


Voici enfin les photos de notre nouveau nid familial. Nous serons ici pour les 10 prochains mois. Ça y est, nous sommes établis presque 2 mois après être arrivés au pays. Nous pouvons finalement dépaqueter nos 15 autres valises.


Les véhicules privés étant plutôt rares à Surkhet, un porteur de mon ONG s'est proposé pour transporter notre frigo seul. Pauvre ti-pit. Trajet: 10 minutes entre le guest house et notre maison. Au moins, il avait toujours le sourire à la fin !

 

Vue de côté. À droite, on aperçoit le papayer avec quelques fruits prêts à être récoltés d'ici une semaine. Nous occupons le premier étage. La grande fenêtre à gauche, en bas, c'est la cuisine. Elle donne sur le petit balcon qui donne ensuite sur la cour.


La luxuriante cour arrière vue du balcon! Vous pouvez apercevoir le jardin en devenir d'Annik, les cannes à sucre et les bananiers en avant plan. Les arbres derrières sont des manguiers, nous en avons 4-5 regorgeant de belles grappes de mangues qui seront prêtes d'ici un mois. 






En parlant de grappes, voici du Litchi que nous avons savouré cette semaine. Delicious.




L'autre moitité de la cour arrière. On peut justement apercevoir l'arbre à Litchi à droite.


Notre piment fort.



Résultats de nos chambres une fois les rénos terminées. Voici la chambre de papa et maman. Les meubles venaient avec l'appartement. Ils ont été fait par des menuisiers sur place avec le bois de la charpente de l'ancienne maison du père du propriétaire. Un bois tropical massif.


La chambre d'Emma (au fond) et Théo. Chaque chambre a une fan au plafond et un ventilateur sur pied. Utile pour plusieurs raisons. Elles combattent la chaleur et surtout les moustiques qui ne s'aventurent pas contre des vents intenses durant la nuit sauf... lorsqu'il n'y a plus d'électricité. À ce moment-là, les moustiquaires deviennent indispensables. Pourtant, toutes nos vitres ont le leur. Le grand mystère: par où s'infiltrent ces malfaiteurs inoffensifs le jour ?


Notre salon. Les trois grandes qualités de notre maison: très éclairée, une grande cour, et située au premier étage. Importante source de fraicheur lors des journées flirtant avec les 40 degrés. 



Notre cuisine équipée avec un minimum d'électro: fridge, laveuse et bruleur au gaz (utile lors des pannes). Je ne vous raconte pas à quoi elle ressemblait lorsque nous sommes arrivés.



Encore moins la toilette. Nouvelle céramique, nouvelle toilette, nouveau chauffe-eau au gaz (utile lors des pannes), nouvelle plomberie. 



Voici Tulsi Nepal, la nouvelle didi (aide domestique) de la maison. Suite à une entrevue, nous lui avons accordé une semaine d'essai. Elle avait de l'expérience avec les expats. Après quelques jours, nous pouvons conclure qu'elle passe aisément le test. Les enfants l'aiment bien, on arrive à communiquer, elle est ponctuelle, elle a de l'initiative, elle aime les enfants et elle est souriante. Tout y est !


Ismarika, la nouvelle voisine et amie de nos deux amours.


Notre dernière amour qui esquisse un petit sourire de satisfaction en coin. "Enfin, je ne me ferai plus baouretter d'une maison à une autre !" Je pari que c'est ce qu'elle pense.

mardi 1 juin 2010

Du camping dans une maison


Quatre jours sans électricité. De l'eau en quantité limitée parce que la pompe est électrique. Deux lanternes essentielles. Le matin, la ville procure de l'eau par l'aqueduc aux citoyens entre 5h00 et 8h00 AM. Pas suffisamment de pression pour alimenter la maison. Notre pompe électrique hisse l'eau sur le toit à chaque fois que notre réservoir (au sol) est plein. Ainsi, la gravité nous donne un peu de pression dans la douche. Mais pas durant ces 4 jours ! On a du faire des réserves d'eau en quantité suffisante pour se laver, manger et boire.

Pas d'électricité, ça voulait aussi dire humidité suffoquante et chaleur intense sans ventilateur. 

Pas d'électricité, ça voulait aussi dire moustiques, pas de communication (internet et cellulaire, les batteries étant à plat.) C'était vraiment comme du camping, version deluxe car nous étions dans la maison. Mieux qu'une tente toute de même !!! Pensons positif, il faut voir les choses du bon côté !!!

La panne a été causée par une tempête tropicale en pleine jungle. 40 poteaux d'une ligne haute tension ont foutu le camp en plein milieu d'un no man's land. Une armée d'électriciens mercenaires ont travaillé durant des dizaines d'heures avec les moyens du bord, on imagine. Il parait qu'il a fallu mettre 24 hrs avant de trouver le site exact.

On s'en est sorti. Pfff, plus facile qu'un trek en montagne, j'imagine. Ici, les gens ne semblaient pas être si découragés que nous. La vie continue. Ke garnu ? "Que faire ?" se plaisaient-ils à nous dire. 

La chose rassurante est la suivante: il parait que cela arrive seulement une fois par an. Ouin, mettons. C'est fait, on est correct pour un petit bout. De retour à la normale: 4-5 coupures d'électricité par jour, 2 heures vers la fin du souper, lorsqu'on lave et couche les enfants. Bon timing quoi !! Ne vous en faites pas, on le prend en riant. On s'habitue.