samedi 15 janvier 2011

Vârânasî: du Ganges à Sarnath


Vârânasî, la ville sacrée

Un voyage que nous ne pourrons oublier. Autant pour nos malchances que pour le peuple indien qui nous a semblé si différent du peuple népalais...  

Voilà, le 29 décembre nous partions pour une escapade en Inde pour retrouver Sabrina, une bonne amie à moi qui s'était posée à Vârânasî. Le périple débute vers 8h15 le matin, quelques heures de taxi du Népal jusqu’à la ville-frontière Rupaidiha, en Inde. Les différences sont déjà flagrantes. Il y a plus de gens, plus de bruit, religions diverses mêlées entre le bouddhisme, l’hindouisme et l'islam. Enfin, il y a plus de déchets, c'est aussi la cohue. Nous passons par différents bureaux d'enregistrement d'immigration pour enfin trouver un taxi indien qui nous conduira à notre destination qui se situe à 400 km et non à 200 km comme notre voisine indienne nous avait dit! Première embûche! On ne s'attendait pas à ce que cela prenne autant de temps. De plus, le taxi a un copilote, ce qui signifie que nous sommes assis les 5 sur la banquette arrière d'une minuscule automobile. Nous sommes un peu coincés. Cependant, les routes sont belles et  il y a même des vraies autoroutes! Nous finissons par arriver à l''hôtel vers 23h00 le soir. Nous avions quitté Surkhet à 8h00 am. Nous sommes épuisés mais contents. Sabrina est là, jour 1 terminé.

Vârânasî est une ville sacrée en Inde comme plusieurs autres. Par contre, la raison est simple: le Gange longe la ville et les pèlerins ainsi que les habitants vont se purifier dedans. Moi, je dirais plutôt se contaminer dedans. Des millions d'e-colis s'y retrouvent dans un litre d'eau! Ceux qui s'y lavent se purifient et selon la croyance, ils se font pardonner leurs pêchés. La ville a été dédiée à Shiva, déesse hindoue. 


La ville est aussi reconnue pourr ses ghats: des berges recouvertes de marches de pierres construites par les maharadjahs de l'époque pour se permettre d'aller prier aux abords du Gange par une voie d'accès privée. Aujourd'hui, ce sont des milliers de pèlerins hindous qui en profitent. Dans cette ville, la crémation est pratiquée, les gens brûlent leurs proches live tel un feu de camp. Oui, ils brulent la personne dans son entièreté sur un bûcher. Ils mettent le corps sur une planche de bois, le recouvre d'un drap et mettent des bûches par dessus. Ensuite, ils enduisent le tout avec du ghee (huile végétale) et démare le bûcher! C'est spectaculaire. Nous, on a dit aux enfants qu'ils célèbrent la mort. On ne leur a pas menti, c'est un demi mensonge.



Bon, un portrait de famille sur un ghat


Je suis fière de montrer des hamburgers de bouses de vaches. Ces galettes sont utilisées pour la cuisson et le chauffage. La bouse de vache est une ressource première, et en plus elle est gratuite pour ceux et celles qui n'ont pas peur de se salir les mains!


Avouez que c'est bizarre comme slogan pour un restaurant. Cela en dit long sur les autres restaurants. Non la propreté n'est pas une de leur qualité.


Sabrina nous fait une pose lors de notre ballade en pirogue sur le bord des ghâts


Maudits vendeurs, ils ne te lâchent pas et ils veulent toujours t'arnaquer. Un collier qu'il veut me vendre à 2$ que je finis par payer 25 cents pour qu'il me laisse tranquille.


Du monde tout nu. Nous, on fait du voyeurisme de loin.


Théo avait reçu un cadeau: un collier de fleur.


Nous sommes heureuses!


On aperçoit les crémations au loin. Ils en font 24 heures par jour, parfois 5-6 à la fois.


Plusieurs ghâts. Il y en a sur des kilomètres.


T'en veux une?



Des gens qui se lavent au loin et on voit que l'eau est verdâtre!



Une amie...Il y des Buffalos partout sur les rives et elles ne sont pas malines.


Le rameur qui fait son possible.



Aux abords du Ganges, la nuit


Le 31 au soir, on décide d'aller voir un spectacle avec sitar, tablas et flûte au menu... Mais ce n'est pas à ce l'on s'attendait: des gens méditaient à l'avant de la scène et les autres étaient tranquillement assis, pas de 'jam' endiablé en vue.



On veut offrir notre offrande à Shiva: un petit panier de fleurs.


Tous les soirs de la semaine, des spectacles hindous sont organisés aux abords des ghâts. Des milliers de personnes se collent le long des escaliers voir ces performances presque transcendantales.


Le feu est de mise


L'encens aussi


Le spectacle dure des heures.



Un serpent en feu



On dépose notre offrande dans le Gange après la cérémonie.



Les rues sont bombées. Il y a toujours de la vie, même quand c'est la nuit.


Pour ceux qui n'aime pas les bains de foule, l'Inde n'est pas une bonne destination!


Vue de notre chambre. François voulait une terrasse donnant sur le Gange pour le 31 décembre afin de célébrer le nouvel an mais il s'est mis à pleuvoir. On a bu notre bière à l'abris!


Sarnath; Bouddha et son premier enseignement


Un coup de coeur: Sarnath, un petit coin bouddhiste. La où Bouddha aurait fait son premier sermon. Selon les dire, il aurait atteint l'illumination par la suite. Des temples, des ruines, du patrimoine: des tas de briques quoi! Un coin avec des touristes (indiens) mais un coin paisible à l'extérieur de la frénésie de Vârânasî.



Le Mulgandha Kuti Vihar (construit en 1931). Théo et Emma y accourent.



Pose avec Bouddha. ''Dépêchez-vous, les gens font la queue pour prendre un portrait de la relique en or !''


Des tas de briques comme je disais. Théo et Emma venaient justement de terminer l'étude des plan d'excavation du site.



Le Dhamekh stupa, lieu du premier sermon. Il parait que la tour est âgée d'environ 1500 ans. Elle mesure 34 mètres de haut et 43 mètres de long.




Un souvenir mémorable: la visite valait le détour juste pour les chevreuils que l'on pouvait nourrir de carottes!



Un ami que Théo s'est fait. Le moine lui a dit que Théo le connaissait dans une autre vie car il était content de le retrouver. Les deux ont eu beaucoup de plaisir.



Les sessions photos battent leur plein, à la blague on dit que c'est 10 roupies pour une photo. Pour vrai, ils sont des dizaines à nous demander pour se prendre en photos avec les enfants. On se demande quelle est la vraie attraction ?!&#? Les enfants commencent à être tannés de cette mascarade.


Le Tuk-tuk, moyen de transport privilégié en Inde. Véhicule à trois roues pouvant contenir 7 personnes. Nous, on aime le tuk-tuk. On se sent dans l'action avec les klaxons. Il ne faut pas trop être stressé  parce que l'on passe très proche de faire des accrochages.


Qui sait ? Een regardant cet extrait, on pourrait penser que Théo était Buddha dans sa première vie !

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