mardi 4 mai 2010

Bonne fête Théo


Aujourd'hui, c'est la fête à Théo. Ses deux ans nous ont donné une bonne raison de commander ce MERVEILLEUX gâteau de fête à la "European Bakery" à 4 minutes de chez nous. Véritable institution dans le quartier de Baluwatar, cette boulangerie/patisserie est une oasis de désirs cochons dans un désert de curry et de Dahl Baat.

Commandé la veille, ce gâteau nous a fait vibré le palais et activer nos milles et une papilles gustatives. Non, sérieux, c'était exquis. Pour seulement 8 $ CAD. 



On pu célébrer ces petits moments en famille. Théo s'est vraiment laché "loose". Il s'est gavé pas à peu près.

Troisième jour de bandah (grève). Une chance qu'on avait commandé le gâteau la veille. Ce soir, à 18h20, c'était la cohue à la boulangerie. La grève nationale se poursuit mais les maoistes ont permis aux commerçants d'ouvrir leurs portes entre 18h et 20h. Les gens en profitent donc pour se ruer vers les magasins pour faire le plein. D'autant plus que les pour-parlers entres les maoistes et les deux autres grands partis ne semblent mener nulle part. 

Plus personne n'ose se prononcer sur la durée de la grève. C'est fascinant de voir comment TOUT le monde obéit aux diktat des maoistes. Aujourd'hui, nous sommes allés prendre une belle marche. Un des seul avantage pour nous: aucun véhicule, seulement une ambulance, un jeep de l'armée et une mini-van avec un gros écriteau "PRESS".

Le prix des fruits et les légumes augmentent à chaque jour dans la rue. Les tablettes se vident de plus en plus à chaque jour car aucun transport de vivre ne peut être acheminé vers la capitale. Le Kathmandu Post estime que les inventaires présents sur les étals le 1er mai pourront seulement fournir la ville de Kathmandu pour 10-12 jours. Les producteurs de légumes à l'extérieur de Kathmandu voient leurs stocks pourrir. 

Les dizaines de milliers de sympatisants maoistes venus de la campagne sont hébergés dans des camps de fortune un peu partout dans la ville. Le journal parlait d'une épidémie de diarrhée qui a débuté dans leurs rangs. Conditions hygiéniques et eau souillée obligent plusieurs à prendre la route du retour vers de la campagne.

Maintenant, c'est certain, on ne part pas pour Surkhet demain. C'est la politique qui va décider. En espérant que la situation demeure aussi pacifique qu'elle l'a été jusqu'à maintenant. En attendant, on profite des rues désertes. Imaginez-vous une ville de 1,5 millions d'habitants hyper-polluée sans auto du jour au lendemain. Les écolos en nous sont biens contents. Les montagnes qui entourent la vallée nous ont jamais aussi paru si vertes et limpides depuis que nous sommes arrivés.

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