mardi 13 juillet 2010

Kathmandu ! Je t'aime, moi non plus


Kathmandu, déja deux semaines depuis que je ne t'ai vu. Depuis que je ne t'ai senti. Depuis que j'ai couché chez toi. Mmmh, Kahtmandu, tu me manques déja. 
Je t'aime moi non plus.

C'est vrai, le coup de foudre n'était pas au rendez-vous lors de notre première rencontre mais, nous nous sommes apprivoisés. Nous avons appris a mieux se connaitre, non ? 
Je t'aime moi non plus.

Depuis que je connais Surkhet, tes atouts me manquent. J'étais au ciel lorsque je t'ai vu de nouveau. Contemplant tes attributs, je ne voyais plus tes légers défauts qui me repoussaient au commencement. 
Je t'aime moi non plus.

Ta romance, ta spiritualité, ton architecture, ton bon vin, ta piscine et ton petit coté Thamel m'ont manqué terriblement sans que je le sache. Je me suis gaté. Pendant ces cinq jours a tes cotés, j'ai pu faire le plein. Tu m'as offert tout ce que je désirais :

- Un four électrique
- Un toaster
- Un jeu de Monopoly
- Un casse-tete et jeux pour les enfants
- Du chocolat en masse
- Un léger excès d'alcool
- Une vraie poitrine de poulet dans de la sauce aux champignons arrosée de Brandy
- De la cannelle en poudre
- Du bicarbonate de soude
- De la levure alimentaire
- 3 KG de fromage
- Un fouette (pour battre des oeufs, en cuir= non-disponible)
- De la moutarde de dijon
- Des bonbons
- Un vrai balai
- Du cocoa
- Des épices Italiennes
- Des moules a gateau, a muffins
- Nos passeports
- Des études de marché
- Des livres a profusion
- Et finalement une shot de Vaccin Hémophilus, influenza type B. Que j'ai du garder au froid durant mon retour de voyage.

Grace a toi, nous pouvons désormais manger de la PIZZA ! YES. Je sais qu'il faut regarder dans sa propre cour mais la tentation était trop grande. De la pizza, c'est légitime, non ! Du moins, cette douceur, je peux maintenant la savourer quand je veux avec mes proches. 

Tu me manques. Je te désire a distance. La prochaine fois que nous nous reverrons, dans quelques mois, je pourrai t'apprécier encore davantage. Peut-etre est-ce mieux ainsi ? Vivre ensemble indéfiniment serait surement pénible.



De retour a ma Surkhet chérie, je respire mieux. Je consumerai tes biens précieux qui n'existent point ici avec passion !

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