Enfin, nos premiers visiteurs à Surkhet ! Steven et Caroline sont arrivés sains et saufs après quelques dizaines d'heures de voyages entre ciel et terre. Malgré la fatigue et le décalage horaire, ils étaient tout sourire à l'aéroport de Nepalgunj. Il restait tout de même un autre trois heures de route avant d'arriver à la destination finale.
Connaissant Steven, on lui avait préparé un programme à sa hauteur. En fait, ces temps-ci, la ville est en pleine effervescence. Une grosse fête foraine bat son plein. Manèges d'antan et acrobaties insolites à l'horaire.
La grande roue: pas de portière, pas de ceinture, une roue et une génératrice qui tourne à plein régime. Quoi ? Est-ce que c'est sécuritaire ?
Peut-être pas mais c'est le fun en maudit ! Demandez à Steven ou n'importe quel népalais qui pouvait s'offrir un tour pour 50 cents.
Leur court séjour à Surkhet fut bien rempli mais tout de même relax considérant le décalage horaire à rattraper et un potentiel choc culturel à doser. Ni un, ni l'autre arriva. Steven et Caro se sont très bien adaptés à l'endroit dès le lendemain de leur arrivée. Ce soir-là, il y avait une vigie au centre de la rue pour souligner le devoir de mettre fin à la violence faite aux femmes.
Avoir un de mes meilleurs chums avec moi à Surkhet est vraiment réconfortant. Un petit velours. Inutile de dire qu'en plus, "su'l cuir", pour les intimes, n'arrêtent pas avec ses commentaires à se tordre de rire. Il observe et pense à voix haute. Pour ceux qui le connaissent, imaginez comment il se régale de pouvoir gueuler ce qui lui passe par la tête sans avoir à se soucier de la réaction de son interlocuteur. Du vrai Steven authentique comme on l'aime.
Une fois au marché, ils en ont également profité pour magasiner un peu.
Même s'il trouvait les tissus biens beaux, Steven ne cessait de demander conseil à Caroline.
Pauvre lui, il est daltonien !
Naturellement, nous ne pouvions éviter un détour obligatoire chez Tulsi notre Didi, notre grande soeur, notre meilleure amie népalaise. D'une gentillesse à faire tomber les barrières de la langue, la famille de Tulsi leur a ouvert leurs coeurs et leur portes de la maison. Ils ont pu visiter et avoir un aperçu de ce que réserve le système de caste aux discriminés en bas de l'échelle.
En ce moment, j'écris à partir du passage house du CECI à Katmandou. Après deux jours à courir des documents, visiter le marché central de Katmandou "Kalimati" et rencontrer des contacts pour mon mandat, on se permet une longue fin de semaine. On rejoint Steven et Caroline à Pokhara demain pour du rafting et un safari à Chitwan. Ça promet.