J'ai fait plusieurs visites terrains récemment pour des formations, des visites officielles et des suivis. Je me suis dit que ce serait bien de partager avec vous quelques visages des paysans avec et pour lesquels j'ai travaillé au cours des derniers mois.
Cette femme ci-haut était tellement resplendissante, si souriante. Il faut savoir que normalement, c'est du sérieux se faire prendre en photo. La plupart d'entre eux sont comme nos arrière grand-parents quand on se prépare pour une pause. Elle et son mari (ci-bas) sont les fermiers les plus enthousiastes, les plus déterminés, les plus fiers et les plus entrepreneurs (et j'en passe) que j'ai croisé dans les champs jusqu'ici.
Ils avaient de bonnes superficies de tomates en culture. Le CECI les avait supporté avec 6 petites serres de plastique pour démarrer leurs plants durant l'hiver et eux-mêmes avaient investi dans 5 autres pour un total de 11. L'année prochaine, ils planifient en construire 20, que le CECI soit là ou pas.
Celle-ci était une productrice de chou et de brocoli à Dahachaur.
J'en ai profité pour me faire une petite réserve pour la journée. Sans intermédiaire, elle a pu avoir 100 % des 30 roupies (42 cents) du kg que je lui ai versé. Normalement, la fermière n'aurait eu que 16-17 roupies pour son kilo. Tout le monde était heureux.
Le coordonnateur régional du CECI pour l'ouest du Népal, Harihar, a également profité de son passage pour se garnir d'un beau chou-fleur.
Beaucoup de moyens de sensibilisation sont déployés par les partenaires locaux pour convaincre les gens du coin du potentiel important que représente la culture maraîchère.
Celle-ci, je n'ai pas réussi à la faire sourire, mais ça s'en venait...
Les fermiers de cette région se spécialisent également dans la production de semences de légumes. Ils sont réputés pour leur capacité de mise en marché coopérative afin d'approvisionner des semenciers exportateurs importants basés à Katmandou. Plusieurs de ces graines s'envoleront vers les montagnes du Buthan et le Bangladesh.
Ici, nous sommes arrivés en plein milieu d'une Business Literacy Class (BLC). Ces sessions de formations basées dans les villages sont animées par une femme qui amène ses pairs à se positionner vers une activité ayant le potentiel de générer des revenus. Agricultrice, couturière, éleveuse de chèvre, commerçante de détail, et plein d'autres vocations et opportunités sont discutées. Ensuite, chaque femme chemine vers son choix à partir d'un coffre à outil qui est mis à leur disposition.
Le coffre à outil
Le retour à la route se fait à travers les champs verts. Ici, nous voyons une culture très expérimentale pour ce coin de pays: de la camomille. Lorsque j'ai demandé aux fermiers du coin ce qu'ils savaient de cette herbe très prisée dans nos tisanes de notre côté de la planète, ils m'ont répondu qu'ils ne savaient pas trop. Ils ne sont pas familiers avec cette plante calmante naturelle mais se sont fait dire qu'il y avait des acheteurs potentiels. Belle diversification !
Paysages de blé et de pois.
Très intéressant!!
RépondreSupprimerAline