Il y a déjà 2 semaines, nous sommes allés au parc national de Bardya avec ses 1000 km2. Ce séjour était longuement attendu par les enfants et les parents. L’activité majeure serait une balade à dos d’éléphant à la recherche de M. Tigre et M. Rhinocéros.
Nous partons de Surkhet à 13h45 et nous arrivons à Bardya vers 18h45. Notre chauffeur avait eu un accrochage avant de venir nous chercher, il a donc du payer l’accidenté : un miroir d’auto ! Très sécurisant, avouons qu’il avait l’air très très bizarre. Bon, une fois arrivé sur les lieux, une maison Tharu juste pour nous nous attend au Forest Hideaway Lodge : une chambre avec 4 lits simples et une chambre de bain avec douche chaude, ce que nous n’attendions pas. La maison est en boue à l’extérieure et de l’intérieur en ciment, la boue c’est pour le « look » Tharu, un peuple du Terai, région très chaude.
Le lendemain matin debout à 5h00 (déjà vu) pour déjeuner à 5h45 et être sur notre gros compagnon, M. Éléphant, à 6h30. Grandeur nature, c’est immense. On embarque sur l’éléphant dans le parking! François est avec Théo et Dilip, l’éléphant pour les gars. Il s’appelle Anthony. L’autre bien vous l’aurez deviné, c’est l’éléphante de fille , big mamma. Elle s’appelle Laxmi. Elle a 60 ans. Elle est la plus vieille du parc. Elle porte Emma, Naomi et moi-même.
Nous partons tous très excités. On trouve des termitières, on entend des oiseaux et nous sommes très attentifs aux bruits qui nous entourent. On veut vraiment voir un rhino ou un tigre, mais nous sommes conscients que nos chances sont très faibles. Les premiers animaux à se montrer la bette sont les chevreuils et les singes. Bon, pour nous les chevreuils rien d’étonnant. Dans notre rang 2 à Wotton, on en voit à tous les soirs! Pour les singes, bien ici, c’est très commun. Ceci étant dit, nous sommes sur un éléphant et la chose en soit est excitante.
Une balade dans l’eau avant de passer à la savane. L’éléphant prend une pause pour s’abreuver avec sa trompe. Théo est très impressionné, nous, (les filles) on ne peut pas le voir. On est assis dessus.
Les deux éléphants se séparent et ils partent chacun dans deux directions opposées. En passant, moi je n’ai pas de caméra. Laxmi commence à tourner en rond. Son conducteur lui tape dessus. Laxmi s’en fout, elle tourne en rond, va un peu n’importe où pendant quelques minutes. Intérieurement, je me dis, le gars, il ne conduit pas son éléphante, mais c’est elle qui nous conduit.
Laxmi, les filles et le levée de soleil sur le lit de la rivière asséchée.
Bien croyez le ou non, Laxmi nous amenait vers le rhinocéros, hey oui! Bon, je n’ai pas de photos à l’appui, mais j’ai 3 témoins. Nous l’avons vu pendant 5 longues minutes. Laxmi suivait le rhinocéros et celui-ci se cachait. Mon conducteur tentait d’appeler Anthony pour qu’il vienne voir la bête à une corne. Pas de chance pour François, il n’a qu’aperçu le derrière de la bête. Moi, je peux confirmer que le rhinocéros, semble avoir une carapace à armure comme dans les films fantastiques !
L’autre fait saillant, Emma a donné 10 roupies à Anthony et ce dernier a aspiré l’argent avec sa trompe, pour ensuite la cracher à son maître.
Anthony, l’autre éléphant, finit par arriver mais le rhino se cache. On essai de l’entourer, mais pas de chance il se sauve. La balade se termine peu de temps après.
Anthony et une sangsue qui malgré sa peau épaisse réussie à lui retirer du sang
Un légendaire Land Rover de safari !
Le QG du parc
Par la suite, on revient en jeep et on se dirige à pied dans le parc avec deux guides. Selon nous, ces derniers ne sont pas trop nécessaires, mais ils sont obligatoires.
On marche dans un sentier… On ne voit rien. Non, ce n’est pas vrai, pendant plus de deux heures nous pratiquons l’activité suivante : bird watching. Pour nous, ce n’est pas trop intéressant mais pour Dilip qui nous accompagne, lui, il « trip ». Nous on pense que ce sont juste des oiseaux et pour plusieurs, des moineaux…
On voit de curieux insectes rouges
Théo lui aussi fait du bird watching avec les longues vues … à l’envers.
Naomi est heureuse
Le lendemain matin on part à l’aventure faire du rafting, ou plutôt du boating. En fait, on fait du bateau dans un pneumatique. Ce dernier a été gonflé à la petite pompe pendant une trentaine de minutes. On se laisse alors porter par le peu de courant (en ce moment) sur la rivière Karnali. On espère voir des dauphins de rivières, ce ne fût pas le cas. On a fait encore du bird watching. Cependant, on a vu des traces de tigres.
Notre bateau/radeau
Annik avec son style taliban, il y a un soleil de plomb
François, avec plus de style, porte une couverte de renvoi!
Emma qui aperçoit un tigre et un rhino en même temps grâce à son chauffeur et guide privé.
Belle journée malgré tout. On revient à l’hôtel et on décide que l’on repartira le lendemain pour Surkhet, en autobus, notre première vrai expérience en transport collectif local.
Départ à 8h45 de l’hôtel, avec les touristes qui se dirigeaient sur la Karnali pour faire du rafting. Nous arrivons à 9h45 à Ambassa. Arrêt obligatoire, transfert d’autobus. On prend notre 2e autobus. Le co-pilote nous dit qu’il se rend jusqu'à Surkhet mais nous, on veut des sièges. Il répond: "no problem". Mmmmm.
Le bus est plein à craquer. Des gens sont debout, d'autres assis par terre. Le bus est parfumé de sueur! Les premières minutes sont excitantes. On est entassés comme des sardines. Le bus est équipé d’un lecteur DVD ! Oui, un vrai avec une télé, gros luxe ! On a pu visionner les 4 mêmes clips népalais et indiens pendant notre trajet qui s’est terminé à 15h45. Expérience à refaire? Oui, en autant que des pépins n’arrivent pas en cours de route, mais ça on ne le sait jamais avant de partir...
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