samedi 10 avril 2010

Namaste !

35 heures

L'équivalent d'une semaine de travail. Il aura fallu 35 longues heures d'attente à l'aéroport, à l'hôtel ou dans l'avion pour s'expatrier à la hâte afind dêtre accueillis chaleureusement à Katmandou. Mais 35 heures d'attentes pour 35 heures de rush qui a précédé le décollage.



Un 35 heures de fou à préparer la maison pour les locataires, peser les valises pour en amener un max, gérer les petits, aller chercher les médicaments, rencontrer les journalistes Isabelle Pion (à La Tribune, voir ci-haut) et Nathalie Hurdle (Les Actualités), séance de photos la journée même avec Sylvain Laroche, les appels des chums et de famille nous souhaitant un bon voyage, etc.etc. Lorsque je voyageais en back pack, ma planification et ma préparation avant-départ se résumait à quelques heures afin de faire un tas de linge sur mon lit, aller veiller avec mes chums la veille et de mettre le tout dans mon sac à dos le lendemain. J'exagère à peine. He bien, maintenant il faut remplacer le mot heures par semaines. Nous avons fait le choix de garder notre maison, nos voitures et nos chiens et bien nous avons choisi le trouble de la planif qui va avec.

La course folle

Ceux qui nous connaissent savent que pour nous, le temps peut être un concept élastique. Nous avons une ponctualité sélective. Cependant, s'il y a une chose qui n'est pas élastique, c'est l'heure de décollage d'un avion !!! Le vol à partir de Montréal était prévu pour 19h50 mercredi le 7 avril. Normalement, il faut arriver 3 heures à l'avance. Or, à 3h nous étions toujours à la maison, à Wotton. Ajoutez à cela 2 heures de route + 30 minutes de traffic + la logistique de trainer 3 enfant + 3 vélos+ 14 valises et 2 poussettes, vous comprendrez que les gens au comptoir d'Air Canada nous ont fait comprendre que l'élastique du temps pouvait péter à tout moment. Heureusement, grâce au merveilleux travail d'équipe de la famille qui est venu nous reconduire, nous y sommes arriver... en courant littéralement à travers l'aéroport car j'en avais pour 800 $ de frais d'excédent de bagages à l'autre bout de l'aéroport. J'ai à peine eu le temps de saluer ma mère et mon père, que nous remercions infiniment au passage.


Les 17 valises tenaient sur 5 buggys. Une fois la gate passée, nous sommes tombés de 10 mains à tout trainer à 4. Nous étions déjà en retard. Il a fallu courir jusqu'à la gate avec tout notre matériel de cabine. Heureusement, il y avait encore une dizaine de personne à embarquer. L'avion ne nous a pas attendu. Mais quelques minutes plus tard et c'était foutu.

Le(s) vol(s)

2 escales et 18 heures de vol c'est mieux que 5 escales et 26 heures de vol ou une claque sur la g $%&" mais tout de même, c'est quelque chose. Surtout avec les enfants. Heureusement, l'agence de voyage nous avait réservé les 4 sièges du centre pour tous les vols. Ainsi, les enfants étaient "pris" entre les deux parents. Les accoudoirs pouvaient se relever pour qu,il puissent s'étendre. Une petite granule de gravol avant chaque vol pour accentuer la fatigue et hop, Théo s'endormit les 2 derniers vols. Pour ce qui est d'Emma, éternelle guerrière du sommeil, c'est le troisième vol qui l'acheva. 

Aucun crise majeure, aucun tympan traitre. Juste un monsieur qui commence à régurgiter toute son assiette sur lui et son voisin dans l'allée à coté de la notre. Le comble, le gars se réveille même pas. Il fait pendant son sommeil. Coudonc, est-il saoul ? Non, y a pas de l'air, répondit Annik. La gêne lui a pris lorsqu'il s'est réveillé à l'atterrissage. Heureusement, il avait une chemise propre dans son sac... 

Tout s'est bien déroulé à notre première escale à Londres. Nous avions 12 heures d'escale avant le vol pour Bahrein. Nous avions réservé une chambre d'hotel la veille au Holiday Inn M4 de Heathrow. Bonne chose, on a pas eu besoin de se casser la tête et c'était la seule chambre disponible dans l'hotel pour un "daily use". 49 pounds, pas si pire pour un 4 heures de sommeil précieux. 

2e escale: Barhain. Petite ile, petit royaume des Émirats Arabes. En tout cas, si vous voulez des vacances bas budget, à rayer de votre liste:


Ils ont des Mcdo en arabe.


Deux chocolatines, un smootie, un cappucino, deux chaussons au pommes vous couteront 30 $ dans la cantine d'une coche inférieure à coté du McDo.


Par contre, si vous voulez participer à un concours organisé par le duty-free store, vous n'avez qu'à acheter un billet. Le prix ? pas un stylo, pas un certificat-cadeaux, juste une petite porsche de l'année. Le cout du billet: à vous de deviner...


L'arrivée

Aux alentours de 17hrs hier, nous foulions le tarmac de l'aéroport de Katmandou. Calme et serein, les douaniers nous accueillaient sans tracas administratifs. Visa émis en quelques minutes, politesse et courtoisie. Notre stress est tombé quand nous sommes arrivés les derniers aux convoyeurs: tous nos morceaux étaient là. Hari Bastola, l'employé du CECI qui venait nous récupérer, nous attendait avec 5 foulards de soie jaunes qu'ils nous mis autour du cou en nous souhaitant bienvenue comme le veut la coutume népalaise. Très bien organisé, un groupe de 3employés à bord d'un VUS et une petite Nissan nous ramena au "passage house" de l'organisation où nos matelas et nos chambres nous attendaient. Zen est un concept ressenti ici. Le temps redevient élastique. Nous sommes à l'aise la-dedans. Malgré la pollution, le manque d'électricité et le traffic de malade, la reconnaissance et le respect du dieu en l'autre est plus capital, d'où la salutation d'usage: Namaste !! Je salue et respecte le dieu en toi.

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